Les déterminants de non-observance au traitement antirétroviral

Le VIH constitue un problème majeur de Santé Publique dans le monde (pandémie). Le traitement antirétroviral (TARV) est un des piliers importants de lutte contre le Sida. Il restaure l’immunité et réduit le risque de mortalité. Son succès réside dans sa stricte observance. La non-observance expose au risque de résistance et d’échec thérapeutique. A cet effet, une étude transversale analytique a effectuée de décembre 2017 à Janvier 2018 à Gbado-Lite en République démocratique du Congo. 280 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) avaient participé à l’enquête. L’âge moyen était de 38,7 ans avec un écart-type de 7,2 ans. Le taux de prévalence était de 51,1%. Les femmes représentaient 65,7% de non observants. Les raisons de non-observance étaient par ordre décroissant de fréquence, la rupture des médicaments, l’absence de repas, l’oubli, les effets secondaires, le voyage et le jeune de prière. Les facteurs associés à la non-observance au TARV sont le statut matrimonial, la religion, le bas-niveau de connaissance sur le TARV et le manque de connaissance de durée de TARV.