Les droits successoraux du conjoint survivant

La république de Guinée à l’instar des États de l’Afrique sub-saharienne accorde une importance moindre à la femme, autour des questions liées à la succession. Qu’elles soient ou non dans les liens du mariage, l’opinion publique les considère comme inaptes à gérer, donc à s’approprier de l’héritage qui présente parfois un caractère sacré. Pour le cas de la veuve, elle est généralement considérée comme n’étant pas du cercle familial de son défunt mari, Ce qui du coup fonde la volonté de ses beaux-parents à la marginaliser dans la succession ou, au pire l’évincée carrément. Ces pratiques qui, apparemment ne dérangent personne dans la société sont en contradiction nette avec la législation nationale. En effet, Le Code civil qui traite des questions successorales accorde indiscutablement des droits à la veuve dans la succession de son mari défunt, malgré cependant qu’il n’est pas tout à fait complet sur la question. Cet ouvrage s’inscrit comme un plaidoyer en faveur des veuves qui affrontent quotidiennement la souffrance humaine, dans un pays où il y’a une certaine volonté des pouvoirs publics d’accorder de plus en plus, une place considérable à la femme.