Etude comparative de l’évolution de la morbi-mortalité du paludisme

Le paludisme à Plasmodium falciparum, plasmodium le plus répandu et potentiellement mortel, est une maladie que l’on peut à la fois traiter et éviter. Il faut pour cela des financements suffisants. Les financements bilatéraux et multilatéraux ont été multipliés par 20 à l’échelle mondiale depuis 2000. La RDC fait du paludisme une priorité par la mise en place d'un Programme National de Lutte contre le Paludisme ayant pour objectif de coordonner les activités de lutte contre le paludisme et de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité, liées au paludisme par des activités de type promotionnel, préventif, curatif et de recherche opérationnelle; Et à Kinshasa, d’aucun n’ignore que le paludisme est le premier motif de consultation. Le paludisme étant un problème qui ne cesse de tuer les enfants comme les adultes, il était capital d’apporter une contribution à la science en suivant la progression de cas des malades et décès durant 5 ans (2011-2015) dans deux zones de santé de la ville province de Kinshasa par rapport à leur emplacement (milieu urbain ou périurbain). A titre préventif, ce genre d’analyse peut déboucher sur l’échafaudage de nouvelles stratégies.