Profil épidémiologique et clinique de l’infection urinaire

Les infections urinaires sont très fréquentes chez la femme surtout en période d’activité ovarienne. Sur 150 échantillons des urines des jeunes filles des établissements scolaires choisis, 52 étaient positifs à la bandelette urinaire soit une prévalence de 34,70%. Sur l’ensemble des germes isolés, le plus grand nombre d’infections est causé par les germes à Gram négatif avec une prévalence de 83,33%. Pour les échantillons mis en culture, 29 sur 52 ont poussé soit 56% ; Salmonella Spp avec une prévalence de 37,93% est responsable de la majeure partie des infections urinaires parmi les germes à Gram négatif. Sur le plan méthodologique, nous avons effectué une recherche quantitative, descriptive et analytique. L’infection génitale chez la femme est beaucoup plus liée à la position des voies génitales par rapport aux voies urinaires. Ces bactéries sont responsables des vaginites (surtout chez la petite fille) ou d’endocervicites. Elles peuvent entraîner une atrophie vaginale majeure chez la femme. Les manifestations cliniques varient en fonction de l’âge de l’enfant, les signes cliniques étant d’autant plus trompeurs que l’enfant est jeune d'où l'importance de la prévention.