Quelle place pour la franchise sociale dans l’aide au développement ?

1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable en milieu rural dans un pays en développement. Le secteur public y est souvent défaillant et les grands opérateurs privés ne fournissent pas ce service pour des raisons de rentabilité. Les habitants de ces villages font donc appel à des petits opérateurs privés, souvent informels, qui pallient cette absence de service d’intérêt général. L’approche descendante soutenue par les institutions publiques n’est donc pas adaptée pour répondre à ce besoin, mais l’approche ascendante impulsée par les petits acteurs privés n’est ni encadrée ni organisée. Cette recherche s’intéresse au modèle de gestion de la franchise et l'adapte à un enjeu social pour permettre le contrôle et la généralisation à grande échelle de ces initiatives privées innovantes. La franchise sociale est un modèle de gestion qui peut constituer un levier dans le cadre des politiques publiques d’aide au développement si elle est d’abord soutenue par les institutions et ensuite par des acteurs privés qui en assurent l’autonomie et la pérennité.