Secteur informel, qualité des institutions et mobilisation

Cet ouvrage analyse l’impact du secteur informel sur les recettes publiques en mettant en évidence le rôle des facteurs institutionnels sur le secteur informel et les recettes publiques dans les pays de l’UEMOA. À partir des travaux de Heller (1975) et Ghura (1998) et à l’aide d’une analyse économétrique sur données de panel dynamique avec la Méthode des Moments Généralisés (MMG), les résultats montrent que les facteurs institutionnels : contestation et responsabilité ; stabilité politique et absence de violence ; efficacité des pouvoirs publics et autorité de la loi, non seulement offrent un environnement favorable à la mobilisation des recettes publiques mais participent à l’amélioration de la contribution du secteur informel et de l’ouverture commerciale aux recettes publiques. Ainsi, l'ouverture commerciale et la valeur ajoutée agricole exercent une influence positive et significative sur les recettes publiques avec la prise en compte des variables institutionnelles. Enfin, pendant que le PIB par habitant améliore significativement la mobilisation des recettes publiques, le taux d’urbanisation exerce une influence négative et significative sur les recettes publiques.