La Mort fœtale in utero à l'Hôpital Général de Kamina en R.D. Congo

Les Objectifs de cette étude étaient de déterminer la fréquence de la MFIU à l'HGR de Kamina, de décrire les caractéristiques cliniques de patientes et de fœtus concernés et d’identifier les facteurs de risque maternels. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude cas-témoins nichée dans une étude descriptive transversale menée entre 2014-2015. Elle a concerné 53 cas des mères des fœtus morts in utero et 106 témoins, constitués des couples mère-nouveau-nés vivants. Résultats : La fréquence de la MFIU était évaluée à 13,9%. La majorité des patientes était référée ou évacuée et admise pour accouchement. Cliniquement, la présence d’une MFIU était associée à l’absence des MFA, à un mauvais EG à l’admission, à une tension artérielle anormale, à la pâleur cutanéomuqueuse, à la montée laiteuse et à l’hémorragie génitale. Dans 52,8%, le déclenchement était artificiel et la voie d’accouchement basse représentait 66,0%. Les complications étaient notées dans 32,1%. les facteurs associés significativement à la MFIU étaient l’âge maternel avancé, les maladies au cours de la grossesse, la résidence au village, le bas niveau d’instruction et le suivi CPN dans un centre de santé périphérique.