De l’étude botanique aux intérêts thérapeutiques du Chardon-Marie

Le Chardon-Marie appartient à la famille des Astéracées. Cette plante vigoureuse et épineuse possède des feuilles marbrées de blanc et des fleurs agglomérées en capitules pourpres. Le Chardon-Marie est une plante médicinale peu connue de la population générale. Elle est pourtant connue depuis l’Antiquité pour ses vertus protectrices au niveau hépato-biliaire. Les parties responsables des emplois thérapeutiques sont majoritairement les akènes, inscrits à la Sixième Edition de la Pharmacopée Européenne. Les composés responsables de l’activité sont essentiellement les flavanolignanes, regroupés sous le nom de silymarine, complexe formé principalement de quatre flavanolignanes. Les plus connus d’entre-eux sont la silybine (ou silibinine) et l’isosilybine (ou isosilybinine). Le Chardon-Marie fait actuellement l’objet de nombreuses recherches, en particulier sur l’activité thérapeutique de la silybine. Celle-ci serait bénéfique in vitro sur des nombreux paramètres, tels qu’une activité anti-oxydante, une activité hépatoprotectrice, une activité anticancéreuse et des effets sur le système métabolique.