Réponse de la tomate au goutte à goutte enterré et en surface

Dans la recherche de la gestion de la salinité et de l’amélioration de l’efficience de l’utilisation des eaux en agriculture, une expérimentation a été menée avec le système d’irrigation goutte à goutte en surface (DI) et enterré (SDI) sur une culture de tomate de saison (Lycopersicon esculentum Mill, cv. Heinz-2274). Cette expérimentation a été menée dans un sol limono-argileux avec trois qualités d’eau d’irrigation : 2 (3 dS/m), 4 (6 dS/m) et 6 g/l (8,3 dS/m). Dans ce sens, on n’a pas observé de différence significative entre les deux systèmes d’irrigation quelque soit la qualité de l’eau. C’est l’effet qualité de l’eau qui est manifeste. Ainsi, la salinité des eaux d’irrigation affecte la croissance de la tomate notamment la surface foliaire, la matière sèche ainsi que le rapport partie aérienne/racine, et la composition minérale des feuilles, tiges et racines. L’accumulation de Na+ et Cl- est associée à une diminution des teneurs en Ca2+, K+ et Mg2+ alors que la teneur en P dans les différents organes reste constante. Plus la salinité de l’eau d’irrigation s’élève, plus est marquée la réduction des paramètres de production de la tomate : nouaison et calibre qui se traduit par