Regard sur l'architecture bioclimatique en Guadeloupe.

Le 12 septembre 1928, un cyclone puissant ravage l’île de la Guadeloupe. La majorité de la végétation et des constructions est détruite. Les bâtisses n’ayant pas résisté à la violence du vent, Ali TUR (architecte des colonies), est missionné par le gouvernement afin de reconstruire les bâtiments publics de l’île. C’est ainsi que le béton armé arrive en Guadeloupe et cent vingt deux édifices sont construis en analysant rigoureusement les contraintes et atouts du site en adéquation avec le climat. Soixante et une années après le cyclone de 1928, un second cataclysme frappe la Guadeloupe: le cyclone Hugo. La Population et le territoire se retrouvent dans le même contexte chaotique que dans les années trente et il faut vite reconstruire. Cette fois ci, il existe des moyens humains, logistiques et techniques pour réparer les dégâts et recréer le visage de l’île. Comment aborde-t-on le bioclimatique aujourd’hui? Nous le découvrirons à travers trois époques structurantes de l’histoire de la Guadeloupe : l’époque coloniale, le modernisme et l’époque contemporaine et à travers trois architectes : Gérard-Michel CORBIN, José JEAN-MARIE et l’agence Pile & Face architectes.