Problématique du cofinancement des projets

Au classement de l’Indice de Développement Humain (IDH) du PNUD de 2008, le Tchad figure parmi les dix pays les plus pauvres du monde, c'est-à-dire 170ème sur 179. Ainsi le Tchad, comme tant d’autres pays sous développés qui se sont engagés dans la bataille pour la réduction de la pauvreté, met en œuvre plusieurs projets socio-économiques dans le cadre des accords de coopération et de partenariat avec divers bailleurs de fonds internationaux. Tous ces projets dont les financements sont négociés et obtenus sous forme de cofinancement avec ces financeurs, sont tous viables du point de vue technique. Cela est prouvé à travers des études de faisabilité qui ont prouvé leur viabilité économique, sociale, financière et culturelle. Ce qui laisse supposer qu’il s’agit des projets porteurs d’espoir qui d’emblée, doivent être réalisés aisément en vue de produire des impacts palpables dans la vie des bénéficiaires. Malheureusement, on assiste souvent, à l’arrêt brusque de l’exécution de ces projets après un certain temps de mise en œuvre.