Quelle activité physique pour traiter le syndrome métabolique ?

Nos modes de vie ont abouti à une véritable épidémie d’obésité. Toutefois, plus que la quantité totale de tissu adipeux, sa répartition est déterminante. Ainsi, le tissu adipeux viscéral abdominal est un véritable tissu endocrinien, sécrétant de multiples facteurs responsables d’une hypertension artérielle, d’une dyslipidémie, ou d’une augmentation de la glycémie. Cette constellation d’anomalies cardio-métaboliques est regroupée sous le nom de syndrome métabolique. L’importance du tissu adipeux abdominal dans la physiopathologie du syndrome métabolique est telle que certains auteurs parlent de « syndrome la graisse viscérale ». L’enjeu est donc de perdre ce tissu adipeux abdominal. Après avoir démontré la faisabilité d'un changement de vie radical et ses effets positifs sur la santé, nous avons démontré que l’apport protéique recommandé était insuffisant dans une population atteinte de syndrome métabolique traitée par une augmentation de l'activité physique et un régime restrictif. Enfin, dans un contexte où l’entrainement en résistance était débattu, nous avons démontré sa pertinence en termes de perte de graisse viscérale et de bénéfices sur la santé.