ARTS, MŒURS ET CULTURE DU SUD-BÉNIN XVIIe-XIXe SIÈCLE

Dans son traité d’histoire, civilisation ou barbarie, Cheick Anta Diop soulignait qu’il est indispensable que les Africains se penchent sur leur propre histoire et leur civilisation et étudient celle-ci pour mieux se connaitre afin de rendre périmées, grotesques et désormais inoffensives toutes les armes culturelles. Conscients de l’importance de la réécriture de l’histoire Africaine qui a été un tant soit peu falsifiée pour des raisons idéologiques, ces jeunes chercheurs tentent de retracer l’histoire du continent en s’appuyant sur les sources orales, archéologiques et les récits des voyageurs. Ils abordent des thèmes qui s’avèrent être les parents pauvres de l’historiographie béninoise. Cette première tentative est le début d’une série d’articles scientifiques qui tenteront de forger dans l’esprit du jeune Africain une conscience historique.