Déterminants cruciaux d’une médecine intégrative

Lorsque la maladie ou le mal-être, frappe l’homme africain, ce dernier se trouve en quelque sorte confronté à un dilemme. Globalement, deux ou plusieurs médecines, cohabitant plus ou moins pacifiquement, mais dont les approches (moderne, traditionnelle, spirituelle, psychologique, ...) sont fondamentalement différentes. S’il est assuré qu’un traitement médical moderne est efficace, il n’est pas certain que ce genre de médecine soit capable de soigner et de guérir certaines formes de maladies non naturelles ou spirituelles. Dès lors l’apport thérapeutique traditionnel ancestral face aux pathologies mentales avec sa médication endogène se présente comme une sorte d’assurance-vie complémentaire pour ce peuple. Car cette dernière est fabriquée avec des paroles fortes et puissantes (Só, Gbé, Sù , Bò ) susceptibles de provoquer ou de barrer la route à toutes les velléités sanitaires malfaisantes obscures auxquelles, la médecine moderne occidentale ne pourrait accéder malgré toute sa verve biotechnologique très évoluée. Mais cette pratique endogène dans le pays Wěmἑ au Bénin (Basse Vallée de l’Ouémé) guérit-elle ou se contente-t-elle de soigner simplement?