L'aveu en droit criminel et pénal du 16ème siècle à nos jours

L’aveu a toujours été recherché, quelque soit la période, comme preuve pour connaître la vérité et attribuer la responsabilité d’une faute commise. La vérité doit être certitude dans l’esprit du juge et des jurés. Quoi de mieux que l’aveu pour établir cette certitude? Néanmoins, l’aveu a connu les affres d’un discrédit dû à cette recherche systématique par l’institution judiciaire. Il a montré sa fragilité lors des interrogatoires et donc, a été source d’erreurs judiciaires. Malgré ses imperfections, l’aveu garde son utilité, car il permet de connaître le déroulement des faits par la personne suspectée lors d’une enquête. En effet, même si la suspicion est envisagée lors d’un aveu, il reste désiré par les différents intervenants pendant une procédure pénale. Les techniques modernes d’investigations réduisent son importance comme preuve directe. En cela, une nouvelle place de l’aveu intervient au sein des différents moyens d’obtenir la vérité, comme les preuves scientifiques. Ce livre montre cette dualité, entre le besoin de connaître la vérité, et les moyens d’y parvenir. L’aveu, a longtemps été privilégié dans cette connaissance.