Hybridations et mutations dans l'imaginaire Disney

Comme toute entreprise capitaliste moderne, Walt Disney company est engagée dans la mondialisation et l’internationalisation des échanges. Son activité principale réside dans la commercialisation de ses productions créatives. Dans ce cadre, elle est confrontée à la nécessité de se développer perpétuellement, de renouveler, en l’adaptant, son offre culturelle à un public toujours plus large et en pleine croissance. Cette contrainte se traduit non seulement par une modification d’un grand nombre de paramètres liés à la production et à la diffusion de films (innovations techniques et technologiques) mais également à un certain nombre de « bouger » dans la nature de l’idéologie et des valeurs véhiculées jusqu’alors spécifiques du modèle culturel américain. D’où l’objet de cette recherche : caractériser et interroger les formes et le sens des transformations de l’espace imaginaire des nouvelles productions Disney, et ce au regard d’un certain nombre d’événements marquants, notamment le rachat de Pixar, le départ de Jeffrey Katzenberg, parti fonder Dreamworks, et la montée en puissance des studios japonais Ghibli.