LUTTE CONTRE LE PALUDISME CHEZ LES FEMMES ENCEINTES AU BURKINA FASO

Dans les régions endémiques, le paludisme contribue au développement d’une anémie sévère chez la femme enceinte et au faible poids de naissance de l’enfant. Dans ce contexte, le recours thérapeutique en vue de prévenir le paludisme est préconisé pour toutes les femmes enceintes au Burkina Faso. Cette étude s’est portée sur un échantillon représentatif de la population de femmes enceintes ayant eu recours ou non à un traitement en cas de prévention contre le paludisme. Elle a permis d’évaluer l’importance de chaque type de recours thérapeutique et les facteurs qui y sont associés. En effet, l’étude a révélé que 62% des femmes enceintes recourent à un traitement pour prévenir le paludisme contre 38% qui s’abstiennent. Par ailleurs, le niveau de vie du ménage, le milieu de résidence, le secteur d’activité, la religion et l’ethnie sont apparus comme étant les principaux facteurs associés au recours thérapeutique. Le manque de données liées aux perceptions et connaissances du paludisme ainsi que la thérapie traditionnelle ont constitué les principales limites de notre travail.