Transformation du riz au Mali

L’évaluation des opérations post récolte du riz a été conduite dans 26 villages de Niono, Sikasso et Mopti au Mali. L’évaluation des critères de préférence des consommateurs a été conduite à Bamako, à Dakar, à Cotonou et à Accra. Les questions ont porté sur l’appréciation de la qualité, l’utilisation des équipements de transformation, les formes et le lieu de consommation du riz et l’importance du riz dans l’alimentation. La préférence des types de riz varie d’une ville à l’autre. Les brisures sont mieux appréciées à Dakar, tandis qu’à Bamako, ce sont les grains longs qui ont été mieux appréciés. A Cotonou, le riz à la même importance que d’autres spéculations (maïs, manioc). Les consommateurs ont bien apprécié le riz qui absorbe beaucoup d’eau à la cuisson et qui présente un temps de cuisson court. Les teneurs en protéine de Jiguifa (11,57%), Wassa (9,64%) et Kogoni 91-1C étaient les plus élevées. Le Djouka et le Couscous aux feuilles d’épinard et d'amarante conservés pendant 12 mois n’ont pas présenté de rancidité. Les étuveuses de riz ont bénéficié des formations sur les procédés améliorés d’étuvage du riz.