Effet protecteur de l’Epigallate (EGCG) contre la toxicité du vanadium

Le vanadium (V) est un métal très répandu dans le monde, il est peu étudié. Comme les autres métaux de transition, l’intoxication par ce métal entraîne des perturbations de plusieurs fonctions y compris la fonction hépatique, rénale et reproductrice. Dans ce cadre nous avons étudié les effets physiopathologiques du vanadium in vivo administré par injection intra-péritonéale chez les rats mâles durant 1 et 5 jours. De plus de nombreux travaux ont été consacrés au cours de ces dernières années à l’étude des molécules issus des plantes médicinales vu leur vertu thérapeutiques et leur moindre toxicité. Nous avons également tenté de mettre en évidence l’impact de certaines plantes médicinales contre les effets délétères du vanadium chez les rats mâles. Le vanadium a induit des dommages corporels, hépatiques, rénaux et reproducteurs. L’injection intra-péritonéale des rats intoxiqués avec la molécule de l’épigallocatéchine gallate (EGCG) restaure tous les paramètres cités précédemment à des niveaux quasi-normaux.