Artisanat, environnement et pauvreté dans l'UEMOA: cas du Burkina Faso

Les statistiques des ministères de tutelle de l'Artisanat des pays de l'Union Économique et Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA, 2001) donnent entre 10% et 30% la contribution de l'artisanat au PIB des économies considérées pour 1990-2000. Le nombre d'artisans au Burkina Faso a été de 900 000 en 1999 contre 528 490 en 1985.Aujourd'hui, le Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO) fait de cette ville la capitale de l'artisanat africain avec pour corollaire une croissance et une innovation perpétuelles du domaine de l'artisanat burkinabé. L'activité artisanale repose en majorité sur l'utilisation de ressources naturelles et de la récupération. L'expansion de cette activité qui utilise à fonds les ressources naturelles renouvelables (ressources forestières, eau) et non renouvelables (minerais) requiert un contrôle pour assurer sa pérennité et sa durabilité. Nous essayons d'évaluer la contribution des actifs naturels à l'activité artisanale et son incidence sur la réduction de la pauvreté mais aussi ses effets externes sur l'environnement. En définitive, il est proposé des solutions pour une utilisation durable des ressources naturelles par l'artisanat.