Etude de la fragmentation de l’ADN dans les gamètes d’hommes infertile

Depuis toujours, les hommes ont été confrontés aux problèmes de reproduction, toutefois, la demande des couples et les possibilités thérapeutiques offertes n’ont fait que s’accroître au fil du temps. Le pourcentage des couples concernés par des problèmes d’infertilité est estimé à environ 15% et dans 1/3 des cas elle se révèle être d’origine masculine. L’exploration de l’infertilité masculine reste avant tout basée sur l’analyse classique des paramètres du sperme. Néanmoins, d’autres techniques visant à évaluer l’intégrité de l’ADN des spermatozoïdes, viennent aujourd’hui la compléter. De multiples études portant sur l’intégrité de l’ADN des spermatozoïdes ont été menées, elles ont notamment pu mettre en évidence un taux d’ADN fragmenté plus élevé dans les spermatozoïdes d’hommes infertiles. Le taux de fragmentation élevée de l’ADN des spermatozoïdes est une hypothèse qui peut expliquer l’infertilité masculine. Dans cette étude, nous avons essayé d’analyser par la technique TUNEL (Terminal Uridine Nick-End) l’intégrité de l’ADN des spermatozoïdes des hommes infertiles ayant les paramètres spermatiques anormaux (oligoasthénotératospermie).