Conflits sociaux et fracture sociale à l'ouest de la Côte d'Ivoire

Le conflit armé qui a endeuillé la Côte d’Ivoire au lendemain du second tour des élections présidentielles de novembre 2010 a été nourri par plusieurs facteurs dans les régions du Guémon et du Cavally. Cette étude qualitative analyse dans un premier temps les enjeux justificatifs de l’engagement violents des acteurs dans les conflits. La seconde partie examine les facteurs de la déchirure sociale dans ces régions. À ce niveau, il s’avère que des facteurs internes et externes ont créé les conditions propices à l’éclatement de la guerre de 2010, et instauré un climat de tension meurtrière dans les régions. La troisième partie identifie et analyse les actions de reconstruction entreprises par les structures gouvernementales et humanitaires pour le rétablissement d’une situation normale dans les régions du Guémon et du Cavally. Sur ce point, l’étude précise que même si ces actions ont contribué à créer l’accalmie dans les régions, les relations sociales entre les communautés sont toujours empruntes de suspicions et de méfiance au terme de la guerre. Ainsi, l’étude propose des contributions pour la reconstitution de la cohésion sociale dans les régions du Guémon et du Cavally.