Réflexion sur le libéralisme économique

Une évolution est remarquable sur la condition des travailleurs dans les entreprises modernes. L’économie moderne valorise de mieux en mieux le travail humain, voire l’homme lui-même. Le libéralisme moderne met en valeur une nouvelle forme de propriété, en l’occurrence, la connaissance, la technique, le savoir-faire, les expériences, les capacités, les compétences, l’habileté et les qualités : bref l’intelligence et la raison. Ici, la compétition et la concurrence s’imposent naturellement comme un moyen pour choisir entre le plus habile et celui qui l’est moins. Il y a donc une culture de travail pour mieux le valoriser. Les spécialisations s’imposent aussi comme moyens d’intégration dans les entreprises. Mais le but en tout cela reste toujours celui d’améliorer la performance et la rentabilité de l’entreprise, afin d’augmenter sa compétitivité pour mieux affronter la concurrence dans le cadre d’un marché globalisé. En fait, le capital tient encore la première place. Mais de l’homme que fait le capitalisme ? Si l’homme n’est pas totalement oublié, du moins il passe toujours au second plan. Pourtant, il reste le sujet et la fin du travail.