Contribution à l’étude de la nappe maastrichtienne au Sénégal

Dans le cadre du Projet Sectoriel Eau, quatre piézomètres ont été réalisés dans la zone pilote de Dahra, pour le suivi piézométrique. Nous avons profité de ce dispositif pour mener cette étude. La caractérisation chimique des eaux maastrichtiennes montre une zonation chimique. En effet les 3/5 du secteur couvrant les parties centrale et orientale de la région de Louga emmagasinent des eaux de bonne qualité, bicarbonatées calci-magnésienne avec des teneurs en résidu sec inférieures à 1000mg/l. Par contre la partie occidentale correspond à une bande salée, renfermant des eaux chlorurées dont les teneurs en résidu sec sont supérieures à 2000mg/l. Les études lithostratigraphique et hydrodynamique ont montré que le Maastrichtien est subdivisé en trois niveaux. Le niveau supérieur, épais d’une centaine de mètres, est composé de sables grossiers contenant des eaux douces et abondantes avec un résidu sec est inférieur à 1000 mg/l. A sa base se trouvent les niveaux intermédiaire et supérieur, composés de sables moyens à fins contenant, suivant la profondeur, des eaux dont la minéralisation est d’environ 1000mg/l et des eaux salées de 6500mg/l.