La presse écrite française, contre vents et marées

Le naturaliste et botaniste français, Roger Molinier, écrivait : « La puissance des médias enjambe allègrement toutes les frontières ». Mais la toute puissance que les citoyens leur accordent est remise en cause par le « changement médiatique » qui s’opère dans la société française, et ce, depuis 1990. La presse papier d’information se vend aujourd’hui moins bien car ce format est concurrencé par des informations gratuites publiées sur Internet qu’elles soient officielles (journaux reconnus) ou non (blogs, sites Internet, etc.). En outre, les évolutions technologiques favorisent l’émergence des « journalistes citoyens » qui investissent les réseaux sociaux et se montrent prêts à partager des informations imitant les rédacteurs dans les agences de presse. Le « changement médiatique » se présente alors sous différents axes : sociétal, culturel, technologique, humain. Ainsi, dans quelle mesure, la presse papier d’information, en France, est-elle conduite à une réorganisation, et ce, à cause d’une société touchée par un « changement médiatique » ayant commencé dans les années 1990 ? La presse papier d’information reposerait-elle sur des pieds d’argile ?