Education formelle et non formelle en Côte d'Ivoire

La question de l’utilisation des langues maternelles à l’école et au niveau de l’alphabétisation reste l’objet de nombreuses controverses. Au regard des positions souvent tranchées entre partisans de l’introduction des langues maternelles à l’école et ceux qui n’y trouvent aucun intérêt, le désaccord et le fossé apparaissent de plus en plus grandissants. Pour une valorisation effective des langues ivoiriennes, l’on peut affirmer qu’il est plus que temps de passer des lamentations aux actions concrètes. En effet, tout ce qui pouvait être dit pour déplorer la non-utilisation de ces langues dans l’enseignement a été dit. Il a été dénoncé entre autre le droit de l’enfant à être éduqué dans sa langue maternelle qui doit être garanti. D’autant plus que son utilisation dès les premiers moments de la scolarisation facilite l’acquisition des connaissances de base par l’enfant. De toute évidence, les hommes de droit estiment qu’enseigner en ayant recours aux langues ivoiriennes répond à un impératif de justice sociale ou de justice tout court.